Oméga-3 EPA / DHA et enfant neuroatypique

Un duo gagnant pour soutenir le cerveau de votre enfant

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Les oméga-3 EPA et DHA sont souvent évoqués pour « aider la concentration » ou « calmer l’anxiété » chez les enfants neuroatypiques. Mais peu de parents comprennent réellement leur fonctionnement, ni pourquoi ils peuvent être essentiels dans un contexte de TDAH, troubles DYS, TSA ou HPI.

Dans cet article, nous allons explorer en profondeur les effets des oméga-3 sur le cerveau, les critères de choix d’un bon complément alimentaire, et les besoins spécifiques des enfants neuroatypiques.

Pourquoi le cerveau d’un enfant neuroatypique a-t-il besoin d’oméga-3 EPA et DHA ?

Pourquoi le cerveau d’un enfant neuroatypique a-t-il besoin d’oméga-3 EPA et DHA ?

Les oméga-3, piliers de la santé cérébrale

Les oméga-3 sont des acides gras dits « essentiels », car le corps ne peut pas les produire lui-même. Parmi eux, les plus connus pour la santé du cerveau sont le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentaénoïque).

Le cerveau humain est constitué à près de 60 % de lipides. Le DHA y joue un rôle structurel fondamental :

  • Il entre dans la composition des membranes des neurones.
  • Il améliore leur souplesse, favorisant la plasticité cérébrale.
  • Il optimise la transmission des signaux nerveux entre les cellules.

Quant à l’EPA, il est moins présent dans la structure du cerveau, mais possède une action fonctionnelle essentielle. Il agit comme un modulateur de l’inflammation et soutient la production de neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété et du comportement.

Oméga-3 et enfant neuroatypique : des besoins augmentés

 Chez les enfants avec des troubles du neurodéveloppement, les besoins en EPA et DHA peuvent être supérieurs à la moyenne. Plusieurs raisons expliquent cela :

  • Une conversion insuffisante des oméga-3 végétaux (ALA) en EPA/DHA due à des déficits enzymatiques de conversion.
  • Une neuroinflammation chronique, qui non seulement augmente les besoins en acides gras aux effets anti-inflammatoires mais aussi qui bloque les enzymes de conversion.
  • Des déficits fréquents en zinc, magnésium ou encore vitamine B6
  • Des fonctions cérébrales (plasticité, transmission des messages, stabilité émotionnelle) qui nécessitent davantage de DHA et d’EPA.

> Autrement dit, consommer des graines de lin, de l’huile de colza ou des noix ne suffit pas. Il faut directement apporter de l’EPA et du DHA, déjà prêts à l’emploi pour le cerveau.

Oméga-3 EPA et DHA : quels effets concrets sur le comportement et les émotions ?

Une influence directe sur la régulation émotionnelle

L’EPA aide à équilibrer les médiateurs chimiques du cerveau, notamment la dopamine et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs jouent un rôle clé dans :

  • La gestion de l’impulsivité,
  • La stabilité émotionnelle,
  • La tolérance au stress.

Des études montrent que des apports suffisants en EPA peuvent réduire les crises émotionnelles, les réactions excessives et améliorer l’autorégulation chez les enfants TDAH ou hypersensibles.

Une amélioration des fonctions cognitives

Le DHA soutient le développement cérébral, en particulier :

  • La mémoire,
  • L’attention soutenue,
  • La vitesse de traitement de l’information.

Les recherches indiquent que les enfants avec un profil DYS ou HPI peuvent bénéficier de taux élevés de DHA pour mieux mobiliser leurs compétences intellectuelles dans un cadre scolaire.

Une alimentation riche en oméga-3 : importante… mais souvent insuffisante

Une alimentation riche en oméga-3 : importante… mais souvent insuffisante

L’assiette reste la base

Avant de parler de compléments alimentaires, il est essentiel de rappeler que l’alimentation reste la première source d’oméga-3, et qu’elle joue un rôle central dans la santé globale de l’enfant, qu’il soit neuroatypique ou non.

Les recommandations générales suggèrent de consommer des poissons gras (sardines, maquereaux, saumon, hareng, truite…) deux fois par semaine pour couvrir les besoins en EPA et DHA. Cela reste une excellente habitude à adopter pour toute la famille.

Mais l'alimentation seule ne suffit pas toujours

Même avec une alimentation soignée, plusieurs limites rendent difficile l’atteinte des apports nécessaires, notamment dans le cas des enfants neuroatypiques :

  1. Des quantités peu réalistes

Une étude britannique, l’étude DOLAB menée par la Dre Alex Richardson à l’Université d’Oxford, a montré qu’un apport supérieur à 600 mg de DHA par jour pendant 16 semaines améliorait significativement les performances scolaires, la mémoire de travail et le comportement chez des enfants de 7 à 9 ans présentant des troubles du neurodéveloppement. Ces résultats soutiennent l’intérêt d’un apport quotidien renforcé en oméga-3, en particulier chez les enfants neuroatypiques. Plusieurs experts préconisent ainsi un apport quotidien minimum de 750 mg d’EPA + DHA par jour pour les enfants neuroatypiques.

Or pour atteindre cet apport quotidien, il faudrait consommer environ 3 sardines par jour, et ce tous les jours ! Cela reste utopique pour la plupart des enfants… et des adultes !

  1. Le risque de métaux lourds

Les poissons gras, bien que bénéfiques, sont aussi susceptibles de contenir des polluants environnementaux (mercure, dioxines, PCB), surtout lorsqu’ils proviennent de zones de pêche mal contrôlées ou que leur consommation est trop fréquente.

Même si certains poissons comme la sardine ou le maquereau sont moins contaminés que d’autres (thon, espadon), un excès peut poser problème, notamment chez l’enfant dont le système nerveux est encore en développement.

Quand la complémentation devient une solution logique

Pour toutes ces raisons, une complémentation bien choisie et bien dosée devient un outil précieux, notamment pour :

  • Atteindre les doses efficaces sans surcharge alimentaire
  • Éviter l’accumulation de métaux lourds
  • Cibler les besoins spécifiques des enfants atypiques avec un apport calibré en EPA et DHA

Comment faire une cure d’oméga-3 EPA / DHA avec un enfant neuroatypique ?

Comment faire une cure d’oméga-3 EPA / DHA avec un enfant neuroatypique ?

Quel type d’oméga-3 choisir selon le profil de l’enfant ?

Troubles ou besoins de l’enfant

Oméga-3 recommandés

Anxiété, irritabilité, humeur changeante

EPA

Trouble du déficit de l’attention (TDAH)

EPA

Troubles DYS

DHA

Haut Potentiel Intellectuel (HPI)

DHA

Trouble du spectre autistique (TSA)

EPA + DHA avec un ratio EPA > DHA

Comment choisir si l’enfant cumule plusieurs besoins ? Prenons l’exemple d’un jeune garçon HPI et ayant développé un trouble anxieux. Dans ce cas, la priorité est d’équilibrer le terrain anxieux de ce jeune garçon. On privilégiera donc les oméga-3 EPA.

Comment choisir un bon complément oméga-3 ?

Tous les oméga-3 ne se valent pas. Voici les critères de qualité à vérifier :

  • Label EPAX® : garantit pureté, traçabilité et absence de métaux lourds.
  • Indice TOTOX < 10 : indice d’oxydation faible, gage de fraîcheur.
  • Forme triglycéride ou mono-glycéride : mieux absorbée que la forme éthyl-esters.
  • Format capsules molles ou gélules : mieux protégées de l’oxydation. Pour les jeunes enfants, on perce la capsule ou ouvre la gélule.
  • Contenant en verre opaque : mieux protégés de la lumière et des perturbateurs endocriniens
  • Goût neutre ou arôme naturel : pour faciliter la prise chez l’enfant.

Si toutefois, vous vous orientez vers un complément alimentaire sous forme liquide, pensez à conservez le flacon au réfrigérateur après ouverture !

À quel moment les donner ?

Les oméga-3 sont liposolubles : ils sont mieux absorbés en présence de graisses. De plus, c’est le soir que le passage de la barrière hématoencéphalique est facilité pour les oméga-3. Il est donc conseillé de les donner au cours du diner et d’y inclure une source de lipides.

Conclusion

Les oméga-3 ne sont pas une solution miracle, mais un levier puissant dans une approche globale du bien-être neurodéveloppemental et neuro-émotionnel de l’enfant.

Les clés d’une bonne cure d’oméga-3 EPA / DHA :

  • Privilégiez les formes EPA et DHA directement assimilables
  • Adaptez les apports au profil de votre enfant
  • Choisissez un produit de qualité
  • Soyez régulier dans la prise, idéalement avec un repas gras
  • Associez-les à une alimentation équilibrée et une bonne hygiène de vie

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Naturopathie

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