Petit-déjeuner et concentration à l’école

Ce que vous mettez dans l'assiette de votre enfant au petit déjeuner a-t-il vraiment un impact ?

petit déjeuner et concentration à l'école

C’est la rentrée : cartables bien rangés, nouveaux cahiers, et l’envie de donner à votre enfant toutes les chances pour réussir son année scolaire. Mais avez-vous déjà pensé que son petit-déjeuner pouvait influencer directement sa capacité à se concentrer en classe ?

Le cerveau n’est pas seulement un consommateur d’énergie, c’est aussi une véritable usine chimique qui fabrique des messagers appelés neurotransmetteurs. Or, la qualité de cette production dépend en grande partie de ce que votre enfant mange au saut du lit.

Attention et concentration : quelle différence ?

Fournitures scolaires sans perturbateurs endocriniens : quels labels repérer ?

L’attention

L’attention, c’est la capacité à se tourner vers une information précise : écouter la consigne de l’enseignant, repérer un mot dans une lecture, observer un détail sur un schéma.

La concentration

La concentration, c’est la capacité à maintenir cette attention dans la durée, même si l’environnement est bruyant ou distrayant.

👉 Sans énergie stable et sans neurotransmetteurs de qualité, l’attention est fugace et la concentration fragile.

Les neurotransmetteurs qui soutiennent le cerveau

Les neurotransmetteurs qui soutiennent la concentration

Dopamine

Rôle : motivation, vigilance, passage à l’action.

Précurseur : tyrosine, un acide aminé issu des protéines.

Noradrénaline

Rôle : éveil, attention soutenue, gestion du stress.

Précurseur : également la tyrosine.

Sérotonine

Rôle : régulation de l’humeur, de l’impulsivité, maintien de la stabilité émotionnelle.

Précurseur : tryptophane, un acide aminé présent dans certains aliments protéiques.

Acétylcholine

Rôle : mémoire, apprentissage, compréhension et rétention des informations.

Précurseurs : choline (issue des aliments riches en phospholipides comme les jaunes d’œufs) + acétyl-CoA (issu du métabolisme des acides gras).

👉 Ici, ce ne sont donc pas les protéines qui entrent en jeu, mais bien les bons gras et le métabolisme énergétique.

Le système digestif et le sucre à jeun

Le sucre le matin empêche de se concentrer

Le matin, le corps sort d’une période de jeûne de plusieurs heures. Le système digestif est alors très sensible au sucre. Un petit-déjeuner sucré provoque un pic de glycémie, suivi d’une chute rapide.

Résultat : baisse de vigilance, irritabilité, difficultés à rester attentif, voire agitation.

Faut-il alors bannir les glucides ? Pas du tout. Le cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. Mais il est essentiel de privilégier des glucides à index glycémique bas (IG bas), qui apportent une énergie progressive et durable.

La flexibilité métabolique cérébrale : un moteur parfois fragile

flexibilité métabolique cérébrale et enfant atypique

Qu’est-ce que la flexibilité métabolique cérébrale ?

Un cerveau en bonne santé sait changer de carburant selon les besoins :

  • S’il y a du glucose disponible, il l’utilise,
  • S’il n’y a plus assez de glucose, il peut basculer sur les acides gras ou les corps cétoniques.

C’est ce qu’on appelle la flexibilité métabolique cérébrale.

Résultat : baisse de vigilance, irritabilité, difficultés à rester attentif, voire agitation.

Faut-il alors bannir les glucides ? Pas du tout. Le cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. Mais il est essentiel de privilégier des glucides à index glycémique bas (IG bas), qui apportent une énergie progressive et durable.

Quand cette flexibilité est réduite…

Le cerveau devient dépendant du glucose immédiat.

S’il reçoit un apport de sucres rapides, il les brûle vite → puis « retombe ».

Cela se traduit par une chute de vigilance, une agitation ou une fatigue soudaine.

Concrètement : l’enfant décroche brutalement en classe, baille beaucoup, ou au contraire s’agite pour compenser.

Chez les enfants atypiques

TDAH : la flexibilité métabolique cérébrale est souvent moins efficace → leur cerveau gère mal les variations d’énergie et a besoin d’apports stables (glucides IG bas + protéines + lipides).

TSA : plusieurs études suggèrent aussi des particularités dans le métabolisme du glucose cérébral, ce qui peut expliquer leur sensibilité aux repas sucrés et leur besoin de régularité énergétique.

HPI : leur cerveau surconsomme → ils épuisent plus vite le carburant disponible, d’où un besoin d’un apport énergétique plus constant et soutenu.

Que mettre alors dans l’assiette du petit déjeuner pour soutenir la concentration ?

Assiette petit déjeuner pour soutenir la concentration

Des protéines

Elles fournissent les acides aminés précurseurs de plusieurs neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine). Sans protéines, pas de briques pour construire ces messagers indispensables à l’attention et à la concentration.

Exemples : œuf, fromage, cottage cheese, Jambon de qualité, volaille, oléagineux, etc.

Des lipides de qualité

Les oméga-3, les acides gras monoinsaturés et les phospholipides participent :

  • À la synthèse de l’acétylcholine,
  • À la fluidité des membranes neuronales,
  • Au bon fonctionnement de la transmission nerveuse.

Exemples : jaune d’œuf, avocat, oléagineux, graines, etc.

Des glucides à IG bas

Ils restent nécessaires car le cerveau utilise du glucose comme carburant. Mais leur proportion doit être moins importante que celle des protéines et des lipides, afin d’éviter les fluctuations de vigilance et d’énergie.

Exemples : pain au levain, flocons d’avoine, galette de sarrasin, etc.

👉 Le ratio optimal au petit-déjeuner : plus de protéines et de bons gras que de glucides.

En conclusion : ce que vous mettez dans l'assiette de votre enfant au petit déjeuner change tout

Le petit-déjeuner n’est pas qu’un simple « plein d’énergie » : c’est une étape clé pour nourrir le cerveau et soutenir la fabrication des neurotransmetteurs.

En privilégiant un ratio protéines + bons gras supérieur aux glucides, vous aidez votre enfant à garder une attention plus stable, une concentration plus durable, et une meilleure gestion émotionnelle tout au long de la matinée.

Chaque enfant étant unique, il n’existe pas de formule magique. Mais une chose est sûre : un petit-déjeuner réfléchi, adapté à ses besoins, peut transformer la manière dont il vit sa journée d’école.

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